L'historique :
 
   Nos hameaux se doivent d'exister et c'est ainsi
qu'une petite poignée d'habitants
se sont proposés à participer à 
 LA JOURNEE EUROPEENNE DU PATRIMOINE DE PAYS
 du 17 SEPTEMBRE 2006

et depuis l'histoire ne demande qu'à se poursuivre !!!

Cliquez sur les photos pour les visualiser ===>  

 
En projet immédiat pour 2008
: ( on peut même dire URGENT !!! )

La retappe de
la réserve d'eau
au dessus du lavoir
                          des Pierrys...
projet n°1- 
            à parcourir, le cahier des charge d'origine pour "une amenée d'eau pour besoins agricoles" (datant de 1912)...
à cette époque, on parlait d'OUVRAGES D'ART et non de constructions
et ce quelle qu'en soit la destination !!!
 
avec un début de réfection            
        ==> les photos ici
 ( septembre 2008 )                

 
 

La réhabilitation
 du puits
 au hameau de Train...
projet n° 2- 

           
 
avec un début de réfection
==> les photos ici
                                            ( juin 2008 )
 
 
à parcourir, deux anciens plans de cadastre datant de 1834 et 1804 (bien avant la route qui mène à Escolore)...
on y apprend que le fameux puits de Train daterait de 1600 !!!
en 1834 en 1804
mises à disposition par Denise Puyfoulhoux...
   ==> à ce sujet, si vous en êtes ou si vous connaissez
des personnes sachant monter de la pierre,
 et désirant participer au projet, alors n'hésitez pas à nous contacter le plus rapidement possible !!!

Et en attendant plus d'information sur notre patrimoine de proximité,
vous pouvez toujours faire  connaissance avec la Vallée du Madet
==>  Extrait de page web reconstituée à partir du site de la commune en attendant sa mise à jour prochaine...  <==
A présent un document plus complet à imprimer est à votre disposition
avec réactualisation des Parcours possibles le long de cette belle vallée
dans la page des randonneurs.

Aperçus géographiques

     Le ruisseau naît sur la commune de Fayet-le-Château, vers 650 mètres d'altitude, sous le nom de la Ribeyre. Il est ensuite barrée par une chaussée qui forme l'étang de la Gravière. La vallée s'insinue dans un défilé étroit dit des Renards, puis s'étale dans les prés de Pincoup, avant de recevoir son premier affluent le ruisseau du Pic.

     A partir des moulins de Bouys, le ruisseau s'encaisse à nouveau dans une gorge impressionnante, avec la commune de Montmorin en rive gauche et celle d'Egliseneuve en rive droite. L'ancien nom du ruisseau des Murolles (atlas de Maury, 1845) a disparu pour celui de Madet, nom d'un groupe de maisons et de moulins.

Un peu d'histoire

     Un acte d'état-civil daté de 1604 montre que la vallée était habitée dès le 17e siècle et le lieu d'une activité rurale intense et variée. Les nombreuses ruines de moulins qui en jalonnent le parcours, les grandes meules en granit ou en meulières, les biefs de dérivation racontent toute cette vie à qui sait la lire. Il s'agissait de petites unités de production à caractères familial, un même propriétaire possédait deux, voire trois moulins, un pour la farine blanche, un pour le seigle sans oublier les meules à huile et à chanvre. A cette "économie" en circuit fermé s'ajoutaient la culture de la vigne et les jardins en terrasses sur le versant au midi. Des prés plantés d'arbres fruitiers -pommiers, poiriers, cerisiers- s'étiraient le long du ruisseau pour l'élevage des vaches, chèvres et moutons. L'exploitation du bois constituait également un appoint non négligeable pour la populations locales.
Quelques données biologiques
     Depuis un siècle environ, le paysage végétal s'est complètement modifié avec une reconquête de l'espace par le buissons et la forêt, pour le plus grand plaisir des amoureux d'une nature sauvage.

     Les aulnes et les frênes accompagnent le ruisseau au plus près de son cours.
     En bas de pente, une forêt-galerie de buis forme des massifs de vert sombre, sous un couvert de chênes et de charmes.
     Les pervenches, les anémones, les stellaires tapissent les sous-bois.
     Selon l'orientation, le drainage du sol ou l'altitude on trouve encore les espèces suivantes: chêne sessile ou pédonculé, tilleul, châtaignier, hêtre, pin sylvestre, houx et noisetier...
     Des plantations de résineux comportent épicéa, sapin de Douglas et sapin pectiné.
     Des pommiers et des cerisiers attestent la présence de vergers à l'abandon.

Visite

    La vallée commence à l'étang de la Gravière, commune de Fayet-le-Château. On la suit par des chemins facilement praticables, malgré quelques montées assez rudes.
     Le sentier serpente de part et d'autre du ruisseau. Des passerelles ont été installées, mais dans la partie basse, il faut à plusieurs reprises emprunter des gués; en période de hautes eaux, il est prudent de prévoir des bottes.
     Le paysage de la vallée est très varié, avec de vastes perspectives, des échappées sur le ruisseau qui roule sur des blocs de rocher, et ensuite des défilés resserrés, des tapis de fleurs en saison.

     Des rochers creusés de cupules et de sortes de sièges sont nombreux sur les crêtes qui bordent la vallée. On y a vu des lieux de culte mégalithique. Dans  la partie terminale de la vallée, la Roche aux Fées avec sa table en surplomb creusée de cuvettes en représente un exemple impressionnant. On peut accéder au sommet mais prudence : l'a-pic est d'une vingtaine de mètres.
Des cercles de pierres, dans les gorges des Renards, pourraient avoir une signification analogue. La controverse subsiste à leur sujet : certains ont voulu y voir des sortes de cromlechs, d'autre des enclos à bestiaux.
     Les restes d'une ferme fortifiée (La Foresterie) dominent la vallée. Cette ruine est actuellement très embroussaillée, mais on peut y accéder de la Gravière, par un chemin qui va vers Le Petit Mauzun et Pincoup.
Les ruines de moulins sont nombreuses tout au long de la vallée : il s'agissait la plupart du temps de petits bâtiments dont il ne subsiste plus que des pans de murs.
     On peut encore deviner les traces des biefs d'amenée d'eau, et de quelques meules, ainsi que les structures de maçonnerie qui contenaient le mécanisme de la roue à aubes.
     Quelques-uns sont plus importants (moulin des Maquisards) ou mieux conservés, leur agencement interne encore intact, car ils sont toujours habités (le Moulin Blanc, le Moulin de Bouys). Ce sont des propriétés privées, donc inaccessibles aux visiteurs.
L'ancien chemin qui desservait tous ces moulins devait être fréquenté essentiellement par des muletiers, et un grossier pavage subsiste encore par endroit. Des ponts avaient été bâtis comme le pont des Pirins, très curieux avec ses décharges triangulaires de chaque côté de l'arche principale. Il a probablement un âge respectable. Il était très dégradé et vient d'être restauré.
     Non loin de ce pont se dresse un autre bâtiment intéressant. Il est fait d'arkose ocre, et c'est le seul exemple dans la vallée. Il réunit un corps d'habitation et une tour percée d'ouvertures dont la raison d'être est inconnue : tour à usage militaire? séchoir? pigeonnier? On ne sait.

Bonne promenade. Et respectez cet environnement !