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à ce sujet, si vous en êtes ou si vous connaissez
des personnes sachant monter
de la pierre,
et
désirant participer au projet, alors n'hésitez
pas
à nous contacter le plus rapidement possible !!!
Et
en attendant plus d'information sur notre patrimoine de
proximité,
vous pouvez toujours faire connaissance avec
la Vallée du Madet
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Extrait de page web reconstituée à
partir du site
de la commune en attendant sa mise à jour prochaine...
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A présent un document plus complet à imprimer est
à votre disposition
avec réactualisation des Parcours possibles le long de cette
belle vallée
dans la page des randonneurs.
Aperçus
géographiques
Le ruisseau naît sur la commune de
Fayet-le-Château, vers 650 mètres d'altitude, sous
le nom de la Ribeyre. Il est ensuite barrée par une
chaussée qui forme l'étang de la
Gravière. La vallée s'insinue dans un
défilé étroit dit des Renards, puis
s'étale dans les prés de Pincoup, avant de
recevoir son premier affluent le ruisseau du Pic.
A partir des moulins de Bouys, le ruisseau s'encaisse
à nouveau dans une gorge impressionnante, avec la commune de
Montmorin en rive gauche et celle d'Egliseneuve en rive droite.
L'ancien nom du ruisseau des Murolles (atlas de Maury, 1845) a disparu
pour celui de Madet, nom d'un groupe de maisons et de moulins.
Un
peu d'histoire
Un acte d'état-civil daté de
1604 montre que la vallée était
habitée dès le 17e siècle et le lieu
d'une activité rurale intense et variée. Les
nombreuses ruines de moulins qui en jalonnent le parcours, les grandes
meules en granit ou en meulières, les biefs de
dérivation racontent toute cette vie à qui sait
la lire. Il s'agissait de petites unités de production
à caractères familial, un même
propriétaire possédait deux, voire trois moulins,
un pour la farine blanche, un pour le seigle sans oublier les meules
à huile et à chanvre. A cette
"économie" en circuit fermé s'ajoutaient la
culture de la vigne et les jardins en terrasses sur le versant au midi.
Des prés plantés d'arbres fruitiers -pommiers,
poiriers, cerisiers- s'étiraient le long du ruisseau pour
l'élevage des vaches, chèvres et moutons.
L'exploitation du bois constituait également un appoint non
négligeable pour la populations locales.
Quelques
données biologiques
Depuis un siècle environ, le paysage
végétal s'est complètement
modifié avec une reconquête de l'espace par le
buissons et la forêt, pour le plus grand plaisir des amoureux
d'une nature sauvage.
Les aulnes et les frênes accompagnent le
ruisseau au plus près de son cours.
En bas de pente, une
forêt-galerie de buis forme des massifs de vert sombre, sous
un couvert de chênes et de charmes.
Les pervenches, les
anémones, les stellaires tapissent les sous-bois.
Selon l'orientation, le drainage du sol
ou l'altitude on trouve encore les espèces suivantes:
chêne sessile ou pédonculé, tilleul,
châtaignier, hêtre, pin sylvestre, houx et
noisetier...
Des plantations de résineux
comportent épicéa, sapin de Douglas et sapin
pectiné.
Des pommiers et des cerisiers attestent
la présence de vergers à l'abandon.
Visite
La
vallée commence à l'étang de la
Gravière, commune de Fayet-le-Château. On la suit
par des chemins facilement praticables, malgré quelques
montées assez rudes.
Le sentier serpente de part et d'autre
du ruisseau. Des passerelles ont été
installées, mais dans la partie basse, il faut à
plusieurs reprises emprunter des gués; en période
de hautes eaux, il est prudent de prévoir des bottes.
Le paysage de la vallée est
très varié, avec de vastes perspectives, des
échappées sur le ruisseau qui roule sur des blocs
de rocher, et ensuite des défilés
resserrés, des tapis de fleurs en saison.
Des
rochers creusés de cupules et de sortes de sièges
sont nombreux sur les crêtes qui bordent la
vallée. On y a vu des lieux de culte
mégalithique. Dans la partie terminale de la
vallée, la Roche aux Fées avec sa table en
surplomb creusée de cuvettes en représente un
exemple impressionnant. On peut accéder au sommet mais
prudence : l'a-pic est d'une vingtaine de mètres.
Des cercles de pierres, dans
les gorges des Renards, pourraient avoir une signification analogue. La
controverse subsiste à leur sujet : certains ont voulu y
voir des sortes de cromlechs, d'autre des enclos à bestiaux.
Les restes d'une ferme fortifiée (La Foresterie)
dominent la vallée. Cette ruine est actuellement
très embroussaillée, mais on peut y
accéder de la Gravière, par un chemin qui va vers
Le Petit Mauzun et Pincoup. Les ruines de moulins sont
nombreuses tout au long de la vallée : il s'agissait la
plupart du temps de petits bâtiments dont il ne subsiste plus
que des pans de murs.
On peut encore deviner les traces des biefs
d'amenée d'eau, et de quelques meules, ainsi que les
structures de maçonnerie qui contenaient le
mécanisme de la roue à aubes.
Quelques-uns sont plus importants (moulin des
Maquisards) ou mieux conservés, leur agencement interne
encore intact, car ils sont toujours habités (le Moulin
Blanc, le Moulin de Bouys). Ce sont des
propriétés privées, donc inaccessibles
aux visiteurs. L'ancien chemin qui
desservait tous ces moulins devait être
fréquenté essentiellement par des muletiers, et
un grossier pavage subsiste encore par endroit. Des ponts avaient
été bâtis comme le pont des Pirins,
très curieux avec ses décharges triangulaires de
chaque côté de l'arche principale. Il a
probablement un âge respectable. Il était
très dégradé et vient d'être
restauré.
Non loin de ce pont se dresse un autre
bâtiment intéressant. Il est fait d'arkose ocre,
et c'est le seul exemple dans la vallée. Il
réunit un corps d'habitation et une tour percée
d'ouvertures dont la raison d'être est inconnue : tour
à usage militaire? séchoir? pigeonnier? On ne
sait.